Diffusé dans [REPORTÉE EN SALLE] Compétition #7.
Synopsis
không đề #2 est une tentative de capturer des images provenant des rêves et de la réalité du réalisateur. Il utilise ces images pour explorer son identité, ses expériences passées, ses pensées, sa conscience et son inconscient.
Texte du comité de sélection
Au Vietnam, des mises en scène queer et oniriques, un corps à l’apparence à la fois immédiate et changeante. Un travail en vidéo riche et plastique, fait de signes parfois tangibles, parfois plus inconscients.
– G.M.
Quel est le point départ de Không d’ê#2 (Untitled #2) ? Et quel est votre rapport au rêve ? Est-ce que c’est cette relation qui vous a guidé lors l’élaboration de votre film ?
Je ne me souviens pas exactement de la première scène que j’ai réalisé, ni du point de départ. Parce que chaque scène s’est déroulée à des moments différents et avait des intentions différentes, mon idée générale du film a également changé et s’est beaucoup développée en cours de route.
Le rêve que j’ai fait était un rêve récurrent. Je ne peux pas dire si cela s’est produit plusieurs fois ou si c’était un déjà-vu à l’intérieur d’un rêve que je pensais être déjà arrivé. Néanmoins, j’étais curieux et excité par le processus de transformation de ce rêve en “réalité”, et j’ai peut-être exploré ce qu’il signifiait pour moi. J’ai toujours été intéressé par les rêves et par la façon dont les rêves prennent des éléments de mon passé, de mes désirs et de mon subconscient tout en y ajoutant souvent un ton aléatoire et absurde.
Je pense que ce qui m’a amené à faire ce film est que je suis intrigué par l’exploration de la raison pour laquelle je suis qui je suis, comment mon passé, les endroits où j’ai été, les gens que j’ai rencontrés ont eu un impact sur moi. Après avoir terminé le film et l’avoir regardé, j’ai pu constater qu’il s’apparente presque à un prolongement de moi-même et de mes pensées de cette période, un peu comme un journal intime.
Quel technique ou équipement avez vous utilisé pour réaliser votre film ?
J’ai beaucoup travaillé avec des fonds verts et je travaille généralement seul. Pendant le processus, j’ai essayé de ne pas me forcer à m’engager sur un thème ou un objectif final pour le travail. Cette façon de travailler me donne un espace confortable, et la liberté dont j’avais besoin pour m’explorer autant que mon travail.
Et combien de temps avez-vous mis pour concrétiser ce projet ?
Il m’a fallu environ 6 mois pour réaliser ce film. Et j’ai résidé au Bamboo Curtain Studio à Taiwan pendant un mois. Leur espace était magnifique et le personnel m’a beaucoup soutenu. La moitié du film a donc été tournée à Taïwan, et l’autre moitié au Vietnam.