Diffusé dans Compétition #6.
Synopsis
Les réfugiés se noient tristement en tentant de rejoindre les côtes européennes, tandis que les riches se baladent là avec leurs voiliers de luxe : le contraste ne pourrait être plus grand. Les cris des noyés peuvent s’entendre dans l’écho des vagues. L’empathie est la seule manière pour l’humanité de survivre.
Texte du comité de sélection
Au loin un bateau, une caméra mouvante scrute l’eau d’un doux balancement. Ces images douces et colorées entrent soudainement en collision avec les cris et chants des migrants. A travers cet objet de mémoire au réalisme violent, l’artiste et vidéaste Ronald Bijleveld met en forme avec justesse une dissonance inhérente à tout « tableau marin » actuel, où le calme oisif sonne faux.
– R.G.
Tout d’abord, quel est le point de départ de votre film ? Quel était le contexte du film ? Quelle technique et quel matériel avez-vous utilisé pour le créer ? Comment avez-vous enregistré “les voix de la mer” ?
Tout d’abord, tout a commencé quand j’étais sur une île et que j’ai vu passer des voiliers très chers utilisés par des gens riches pour leurs loisirs, et non pas par des réfugiés ou de très vieux bateaux qui se battent pour leur vie. L’image du bateau est donc celle d’un vrai bateau très cher qui navigue au son des gens que je connais et du film que j’ai fait en une journée : le poème que j’ai entendu en Afrique du Nord, et c’est par un jeune garçon et ont un fort potentiel de jeunesse dans le bois donc il y a de l’espoir en elle, l’espoir j’ai aussi que les gens vont enfin aider les réfugiés et leur donner un abri et une vie meilleure au lieu de les traiter comme des criminels et les mettre dans des camps…
Une note de bas de page : j’étais une île mais je vivais dans une grotte.