De cette perte d’ombres – on sort une lumière
éclatante, écran blanc sans contour –
il y a un personnage mouvant, légère ombre blanche,
derrière, comme un fantôme de calque –
Ce papier chinois – c’est toi – c’est moi – c’est il.
Carnet de route,
comme une déclaration de route
une façon d’envisager ce chemin
Je sors d’un programme
comme on sort d’un champ –
encore ici l’encre s’étale en étoile
Des pages en fil d’Ariane.
j’ai soif comme de partir
Avec cette joie secrète du voyage,
Cette aventure de regard – et
puis l’écoute, goutte à goutte.
4 nov 07 _ Carnet de Route Hiver 2007 _ Incipit. / O. Roy * Photo : Oriane Brun-Moschetti, entre Paris et Orléans * Jack Nance