Korridor, Dietmar Brehm (1998)
en tâtonnant des vibrantes cordes
dans les mâchoires (langue, muscle, tombe)
des bestioles aveugles
ne cessent d’abandonner
syllabe interminable
frappe
l’écorce d’âme
manquée
d’un fracas fait lumière
(sauve-moi des extensions :
je veux l’obscurité vaste des lieux confinés)
privée à jamais
d’air
une image épie
la perfection de la mort
Violeta Salvatierra