Festival des Cinémas Différents et Expérimentaux de Paris
26e édition
Compétition

Yuri Yefanov

Antoni Orlof

Filip Markovinović

Martín Baus

Nataliya Ilchuk

Veli Granö et Milja Viita

Arthur Chopin

Azar Saiyar

Inès Sieulle

Vicky Smith

Luca Sorgato

TRIPOT

Marylène Negro et Nicolas Losson

Amanda VanValkenburg

Annik Leroy et Julie Morel

Celeste Rojas Mugica

Chloë Delanghe et Mattijs Driesen

Cecilia Araneda

Gernot Wieland

Samuel Mariani

Neritan Zinxhiria

Bea Mariano

Suhan Lalettayin

David Matarasso

Slawomir Milewski

Lucien Pin

Ferdinand Ledoux et Asalaus

Jean-Paul Dupuis

Kim Ji-hwan

Zuza Banasińska

Pénélope Martin

Guillaume Anglard

Patrick Bokanowski

Ana María Ferro Gomez

Erik Sémashkin

Arne Körner

Félix Fattal

Nicolas Graux et Quý Trương Minh

Occitane Lacurie

Patricia Werneck Ribas

Calypso Debrot

Martin Bas

Amir Hossein Javaheri
25e édition
Compétition

Carolina Magnin et Diego Voloschin

Josh Weissbach

Erwan Tracol

Jacques Perconte

Ewan GOLDER et Kate BEAUGIÉ

Nour Ouayda

Niina Suominen

Maxime Jean-Baptiste

Louise Bourque

Lionel Soukaz et Stéphane Gérard

Bram Ruiter

Chloé Galibert-Laîné

Gao Wei

Solomon Nagler

Sam Drake

Sebastian Eklund

Karel Doing

Azar Saiyar

Krunoslav Ptičar

Oleksandr Stoianov

Christopher Tym

Better Lovers et Hsin-Yu Chen

Aurélie Percevault

Joseph Wilcox

Charles Cadic

Alessia Lupo Cecchet

Pierre voland

Andrew Deveaux

a. laurel lawrence

M. Woods

Joris Guibert

Davor Sanvincenti

Gernot Wieland
24e édition
23e édition
Interventions
Jean Pierre Ceton
Raphaël Bassan
Absis & Judit Naranjo Ribó
Cécile Ravel
Érik Bullot
Collectif
Frédéric Tachou
Théo Deliyannis
Gauthier Beaucourt
Michel Amarger

Théo Deliyannis
Stéphane Marti
22e édition
Interventions
de Manon Him-Aquilli
animée par Théo Deliyannis le 22 juin 2020 à 15:30
de Marie Sochor
de Marc Plas
Martine Boyer, Présidente de l’association Patrice Enard
de Clint Enns, 2015
de Frédéric Tachou
de Raphaël Bassan
20e édition
Compétition

Derek Woolfenden

Doplgenger

Emmanuel Piton

Solomon Nagler

Roger Deutsch

Davorin Marc

Alexander Isaenko

Beny Wagner

Olivier de Bree

Stefano Miraglia

Robert Todd

Ignacio Tamarit

Tinne Zenner

Juha van Ingen

Ben Pointeker

Marina Fomenko

Dimitri Venkov

Anaïs Tohé Commaret

Lana Z Caplan

Josh Weissbach

Michael Robinson

David Gómez Alzate

Louis Mème

Simon Liu

Distruktur

Lou Rambert Preiss

Allan Brown

Marian Mayland

Nikita Diakur

Simon Rieth

yann beauvais

Fakhri El Ghezal

Igor & Ivan Buharov

Maki Satake

Noémi Aubry, Alida Aubry, Léo Aubry et Manuel Aubry

Michael Wawzenek

Leyla Rodriguez

Rafaon Pella

Pierre-Luc Vaillancourt

Elisa Celda et Gabriel Ruiz-Larrea

Cecilia Araneda

Naween Noppakun
Interventions
19e édition
18e édition
17e édition
27e édition
Compétition
Compétition #1 - Déambulations Accidentées

Scott Barley

Katharina Bayer

Richard Tuohy et Diana Barrie

Ella Berke

Tom Faber

Elyse Johnson

Yannis Briki

Dariya Kanti

Jacques Sorrentini
Compétition #2 - Look around, all is text

Lily Petiot

Guilherme Peters, Matias Mariani et Roberto Winter

Marion Balac

Felix Klee et Leila Fatima Keita

Evi Stamou
Compétition #3 - Casser les codes

Valentin Sismann

Nicolas Gebbe

Josef Dabernig

Malaz Usta

Massimiliano Marianni

Vicky Smith

Zachary Epcar
Compétition #4 - Miroirs aux alouettes

Anna Malina Zemlianski

Julian Konuk

a. laurel lawrence

Karin Fisslthaler

Mahda Purmehdi

Arina Adju

Caharin Caparó
Compétition #5 - Corps troubles

Hogan Seidel

Irina Tempea

Josh Weissbach

Martín André et Gael Jara

Guillaume Vallée

Pierre Artieres-Glissant

Helena Gouveia Monteiro

Charles-André Coderre

Sarah Bliss
Compétition #6 - Racines

Andrés Felipe Zuluaga et Wilder Alzate

Pedro Paulo Araujo

Jesed Moreno

Juyi Mao

Karel Doing

Camille Simon Baudry

Yen Lim

Louise Guégan
Focus
Focus #1 - BRAINROT

Sub Net

Neozoon

Suhan Lalettayin

Ethel Lilienfeld

Gwenola Wagon & Stephane Degoutin

Daniel Felstead

Jon Rafman
Focus #2 - As Above, So Below
Focus #3 - Is This What You Were Born For?
Rarement projetés tous ensemble dans une seule séance, les sept volets de Is This What You Were Born For? (1981-1989) d’Abigail Child, cinéaste et poète expérimentale new-yorkaise pionnière, féministe et queer, se déploient comme une enquête polyphonique et hachurée sur les manières dont la vie contemporaine s’inscrit dans le corps, surtout féminin : comment la posture, le mouvement et même le désir sont chorégraphiés par l’influence omniprésente des médias et des machines. Les films placent les corps dans des paysages changeants – publics et privés, intimes et industriels – où ils deviennent tour à tour orateurices, travailleur.e.s et amant.e.s, mais toujours sous pression, toujours en péril. Ce péril (jeopardy en anglais, mot que Child utilise souvent dans la description de ses travaux) ne provient pas d’une seule source mais du jeu incessant entre conventions sociales, dispositifs technologiques et fictions culturelles si profondément ancrées qu’elles se présentent comme naturelles.
S’appuyant sur une pratique du montage qui prolonge les méthodes du cut-up de William Burroughs, Child compose ses films à partir de fragments — images trouvées, performances mises en scène, films amateurs, scènes industrielles — juxtaposés et déplacés à la fois dans le son et l’image. Les coupes surgissent comme des rencontres inattendues : les images et les sons se heurtent, de manière souvent chaotique, dissonante. Ces disjonctions refusent la continuité fluide du cinéma conventionnel, la remplaçant par un réseau de contradictions, de croisements et de chevauchements. Les spectateurices sont tiraillé.e.s entre attention et désorientation, obligé.e.s de tracer leurs propres parcours. Le montage de Child insiste par ailleurs sur la visibilité de la construction : elle montre les coutures et refuse la clôture trop facile du sens.
Il en résulte une œuvre qui danse sur la ligne de faille entre « la volonté humaine de persister » et la machinerie culturelle qui chercherait à la chorégraphier – une œuvre qui demande si ce pour quoi nous sommes « né.e.s » n’a pas déjà été écrit pour nous.

Abigail Child

Abigail Child

Abigail Child

Abigail Child

Abigail Child

Abigail Child

Abigail Child
Focus #4 - « Fog makes revolt possible »
Entre détournement et hacking biométrique, les films de cette séance brouillent les pistes de la surveillance individuelle en tentant de faire des visages - ou de leur absence - nos armes.
C’est dans le silence d’une inspection clinique des banlieues contemporaines à celle de l’observation des cycles menstruels à travers le téléphone, que se dessine un nouveau genre de film horrifique ou le contrôle est total.
Ils témoignent aussi de cette normalisation stagnante de la surveillance collective, un piège étatique qui alimente une peur protéiforme et sans visage de « l’autre ».
En Selfie le corps est aussi sondé, mais la filature peut s’inverser ! Si « No one is safe in a police state » essayons encore d’infiltrer ces technologies pour déjouer les regards qui nous quadrillent.
Focus #5 - Hacking the past and the present
Le cinquième programme Focus célèbre les hackers, artivistes, rebelles et innovateurs dans le domaine de la vidéo et des nouveaux médias. Il réunit des œuvres historiques qui engagent de façon créative et critique les technologies médiatiques, révélant leurs dimensions souvent cachées, tant matérielles qu’idéologiques.
Des expérimentations pionnières avec le signal vidéo analogique (Woody Vasulka, Dan Sandin), des subversions de la diffusion télévisuelle en direct (Richard Serra), des mises en œuvre artivistes des premiers graphismes informatiques (Dana Plepys, Barbara Hammer), des explorations du jeu vidéo comme outil politique et social (Gun Holmström) jusqu’à des commentaires ludiques sur la censure d’internet réalisés en code primitif (Clint Enns) – ces œuvres se rebellent contre l’usage standardisé de la technologie, elles l’ouvrent, la dissèquent, rendent visible son fonctionnement interne et nous invitent à faire de même.
Elles appartiennent à ce que la critique de cinéma Nicole Brenez décrit comme une vaste contre-histoire de la désobéissance technique – une histoire d’avant-gardistes dissidents ayant refusé de se plier aux règles de l’industrie.
Mais ! Pour citer un célèbre militant du logiciel libre, Richard Stallman, il ne faut pas oublier l’esprit de malice joyeuse qui définit l’activité du hacking. Ainsi, après la projection, l’artiste lyonnais Ralt144MI nous plongera dans les entrailles du logiciel lors de sa performance audiovisuelle énergique, où la magie joyeuse des algorithmes sera libérée et partagée librement avec le public. Amusez-vous bien et profitez-en !

Aldo Tambellini

Woody Vasulka

Richard Serra

Dan Sandin

Dana Plepys

Barbara Hammer

Gun Holmström

Clint Enns